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La chronique d'Igor

Au rucher le 29/03/202:

Toc toc toc, c’est le printemps …!  🍯🍞🐝

Toc toc toc, c’est le printemps !

 

Tel sœur Anne je vois chaque matin le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie et les pelouses de la ville s’illuminer de centaines de jonquilles.

Nos abeilles ne s’y trompent pas non plus et dès qu’un rayon de soleil réchauffe l’entrée des ruches, les plus vaillantes d’entre elles partent à la recherche de pollen et de nectar qu’elles vont trouver sur les noisetiers, les bouleaux et les premières fleurs printanières.

Du pollen il en faut dans la ruche pour le redémarrage de la ponte qui a commencée depuis fin février.

Il faut dès à présent remplacer les abeilles d’hiver qui arrivent en fin de vie par de nouvelles ouvrières.

 

Au rucher il a fallu attendre la fin du mois de mars et l’annonce d’une belle journée avec une douce température pour pouvoir enfin ouvrir les ruches et faire notre visite de printemps.

C’est toujours un moment joyeux et stressant.

Joyeux car après toutes les tâches d’entretien pas toujours marrantes qui se sont succédées cet hiver nous sommes ravis de retrouver nos abeilles ; et stressant car dans quel état allons nous retrouver nos essaims ?

 

François et moi avons donné rendez vous à quelques adhérents de l’association impatients de découvrir la vie à l’intérieur d’une ruche.

Tout ce petit monde est rapidement harnaché de pied en cap et particulièrement notre ami Charlie qui porte sur lui une tenue matelassée pouvant résister à toutes les piqûres, même sûrement aux attaques de missiles de Vladimir, et qui a dû lui coûter les yeux de la tête.

Les petites bestioles : no pasaran ! Ben voyons…

 

Lève cadre en main et enfumoir allumé nous allons inspecter nos ruches et partir à la recherche des reines et des cadres plein de couvain.

Hé bien notre excitation est vite refroidie car à quelques exceptions les essaims sont plutôt faibles et certaines reines n’ont pas résisté à l’hiver.

Nous avons resserré les cadres des essaims faibles, ajouté des cadres cirés aux plus forts, donné des cadres de miel à ceux qui manquaient de réserve.  

Des solutions existent pour relancer certaines ruches, allons nous acheter quelques reines ?

 

Nous pensons aussi récupérer des essaims dans la nature lors de l’essaimage.

 

Nous voici confrontés une fois de plus à la fragilité des abeilles et à une mortalité qui touche plus de 30% du cheptel apicole français en 2022 avec des chiffres records de pertes entre 40 et 45% prévus en 2023.

La liste des responsables s’allonge longue comme le bras : pesticides, varroa, frelon asiatique et bien entendu le réchauffement climatique qui n’arrange rien et qui déboussole nos colonies. 

 

La santé et le bien être de nos abeilles passent avant tout dans notre rucher, aussi nous prévoyons dès à présent le changement et le nettoyage des planchers des ruches afin d’évacuer les résidus et les abeilles mortes.

Nous terminons cette après midi au rucher par un verre de l’amitié et pour la petite histoire devinez quel est le seul à s’être fait piqué parmi nous tous ?

 

Notre copain le chevalier Charlie !

Qui n’oubliera plus dorénavant de bien fermer son armure.

Monjoie Saint Denis. 

 

Bzzzzzz 

Igor. 

Au plaisir de vous voir au rucher*.

abeille
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